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Relation nouvelle d’un voyage de Constantinople enrichie de plans levés par l’auteur sur les lieux, et des figures de tout ce qu’il y a de plus remarquable dans cette ville. Présentée au Roi

(titre français)
Auteurs
GRELOT, Guillaume
Auteur anonyme
non
Chercheur
Description du voyage
Date du
(?)
Date au
1677 (?)
Epoque
Localisation
Pays traversés
Hellespont. Candie. Tenedos. Propontide. Mer de Marmara. Turquie.
Villes traversées
Troie. Constantinople. Galipoli. Kisique. Nicée. Montagniac. Apamée. Nicomédie. Calcédoine. Rodosto. Héraclée. Alep. Dyarbakir. Dierbeker.
Voyage résumé
Epître au Roi n. p.: " Il semble qu’un voyageur qui revient d’Orient ne devrait apporter à Votre Majesté que des perles et des diamants ".
En tête, n.p. : " Attestations des plus célèbres et illustres voyageurs de l’Orient, touchant la fidélité des plans et des dessins du sieur Grelot " : Marchant, directeur de la culture du Jardin royal ; Blondel, maître de mathématiques du Dauphin, Bernier, docteur en médecine, Covel, " gentilhomme anglais " (était avec lui à Constantinople), Antoine Galland, " interprète des langues orientales et antiquaire ".
Planches dépliantes : " Relevé de l’Hellespont et de la Propontide ", " la ville et le port de Constantinople " (Le Blond grav. ),, " Vue du Grand Sérail de Constantinople " (id.) ; " Plan du temple de Sainte Sophie ", " Templum sanctæ Sophiæ ", " Le dedans de l’église de Sainte Sophie ", autre du même lieu sans légende, quatre planches in-texte de costumes, " L’élévation et le plan de la mosquée de sultan Achmed "(non dépliante), " La Solimanie bâtie par le sultan Soliman ", " Plan de la Solimanie ", " La Validée bâtie par la Sultane mère du Grand Seigneur "
Assez antiquaire, mais aussi détails pratiques pour le voyage. récit vivant avec anecdotes plaisantes du voyage ; longue description de Sainte Sophie, et critique de la religion orthodoxe et des renégats. Nombreuses pages sur l’obsession de la propreté physique chez les Turcs. Après Constantinople, l’itinéraire n’est pas clair.
2 : Les voyageurs " doivent chercher un embarquement commode qui se fait pour l’ordinaire à Marseille, à Livourne, à Venise, ou à quelque port de mer, à moins qu’ils ne veulent aller par terre. Qu’ils aient cependant le soin de porter autant d’argent et de lettres de change qu’il leur en sera nécessaire pour le voyage ; sans cela il ne faut point s’embarquer. On doit se pourvoir d’un bon capot, d’un strapontin ou petit matelas, d’une couverture, d’un tapis, d’une canevette de vin et d’eau de vie pour ceux qui l’aiment, avoir du biscuit, de la viande fraîche et salée, des fruits secs et frais, et d’autres provisions de bouche ; ou plutôt, pour s’épargner la peine de tout cet attirail embarrassant, on peut s’accommoder avec le capitaine, ou quelque autre officier du vaisseau pour tous les frais de sa dépense, aussi bien que pour le naulis ou passage. Le tout ne monte guère qu’à vingt-cinq ou trente écus tout au plus ". 2. " Le temps que l’on emploie à ce voyage se règle par le vent qui n’a (3) rien d’assuré. On y peut aller en huit ou dix jours, et quelquefois on n’y arrive pas en un mois, parce que suivant le proverbe des matelots avec un pain on fait cent lieues, et avec cent pains on n’en fait pas une sur la mer ".
4 : " Les Turcs qui ne se sont jamais guère appliqués aux beaux-arts, ont toujours été beaucoup plus propres à ruiner les édifices de l’Antiquité qu’à vouloir en bâtir de nouveaux suivant les règles de la belle architecture civile ou militaire ".
9 : " Le mauvais temps qui avait contraint la saïque ou vaisseau turc, sur lequel je passais de Smyrne à Constantinople, de relâcher à Tenedos… ".
10 : "(…) j’étais vêtu à la levantine avec une veste et une barbe longue, et (…) je m’entretenais en langue turque avdc mon ïoldache ou compagnon de voyage ".
224 : grande hospitalité des Turcs. " bien souvent dans les caravanes c’était à qui me ferait le présent de quelques fruits, de quelques tassées de café (225) ou du serbet (sic)".
300 : " Toute l’occupation des Turcs se peut rapporter, aussi bien que celle de tous les hommes, à la nécessité, à l’utilité et au plaisir ; mais comme ils se contentent de très peu de chose, qu’ils ne recherchent point avec empressement leurs commodités, et qu’ils n’ont pas l’esprit porté aux arts, ni d’inclination pour les sciences, il ne faut pas s’étonner si l’on ne trouve chez eux que ce qui est absolument nécessaire à la vie, indispensablement utile au commerce, et très médiocrement propre pour servir aux divertissements de l’esprit et du corps, et faire passer agréablement le temps qui est toujours trop long pour des gens aussi grossiers et aussi peu studieux que le sont les mahométans ".
302 : Sur la cuisine turque (qu’il apprécie peu….), le riz " pilavv ", le " ïoghurt ", le " kiabab".

Mots Clefs
course ; architecture. religion. archéologie. renégats. prière. vie sociale. mosquée.
Personnes citées
Marco et Ambrosio Bembo. d’Aplemont. Vaillant. Soliman.
Document (date du)
1680
Document (date au)
1680
Format document
Description du document
In-4°. maroquin havane d’époque, tranches dorées. Ex. Guyon de Sardière et La Vallière (Nyon 26513). Privilège à Grelot du 27 février 1677. Transport à la Vve Foucault du 8 avril 1680. Achevé du 1er juillet 1680.

Autre ex. Arsenal : 8° H 1107. in-12, même adresse " suivant la copie " (éd. hollandaise), 1681 (La Vallière 26514), reliure en veau fauve, sans nerfs, XVIIIe siècle. planches (Jan Luyken et Johannes van den Aveele grav.).
Frontispice
non
Illustrations
oui
Graveur/ dessinateur:
Le Blond/ Grelot
Imprimé / Manuscrit
imprime
Imprimé
Edition originale
oui
Lieu d'édition
Paris
Librairie ou éditeur
Pierre Rocolet et Vve Damien Foucault
Nombre de volumes, de pages:
(12)-306-(1) p.
Manuscrit
Autographe
inconnu
Copie
inconnu
Copie avec corrections
inconnu
Foliotage
inconnu
Pagination
inconnu
Localisation
Bibliothèque de l'Institut de France (Paris)
Côte
4° H 437