Chez les Bulgares

Chez les Bulgares
Destination
Forme
À propos
Itinéraire
Paris - Avricourt - Strasbourg - Vienne - Budapesth - Szegedin - Peterwardein - Semlin - Belgrade (exc. à Semlin) - Smédérevo - Kubin - Basiach - Moldova - Drenkova - Milanovatz - Dubova - Ogradina - Orsova - île de Neu-Orsova - Turn-Severin - Radoujevatz - Kalafat - Viddin - Vitbol - Lom-Palanka - Kutlovitza - Berkovitza - Boiloutza - Clissoura - passe de Ginci ds les Balkans - Sofia - Slivnitza - Tsaribrod - Pirot (exc. aux camps bulgares) - Tsaribrod - Slivnitza - Sofia - Ichtiman - pentes du Khodja Balkan - Vietrema - Tatar-Bazardjik - Philippopoli - Tirnova-Semenly - Hermanli - Hébibjeh - Mustapha-Pacha - Andrinople - Constantinople - Tchanak Kalé - Ténedos - île de Metelin - Smyrne - Syra
Date
du 18 novembre 1885 au mois de janvier 1886
Type
voyage politique et historique afin de donner un rapport du status quo sur le Balkan au gouvernement français, fait en chemin de fer, en bateau, en charrette et en voiture
Esthétique
«Je suis parti sans autre préoccupation que d'instruire mon pays. Je n'ai ni sympathie, ni antipathie particulières, pour aucun des peuples de la presqu'île des Balkans. Ils ne comprennent pas toujours leur intérêt. Mais ceci est de peu d'importance. En me montrant impartial pour tous, je n'ai qu'un désir, c'est de pouvoir recueillir quelques enseignements utiles à la France et de faire connaître à celle-ci son devoir et son intérêt. Je me suis efforcé de rester objectif, observant avec soin, écoutant patiemment tout ce qu'on me disait, en évitant de faire moi même un choix dans les renseignements recueillis. Le défaut des livres de voyage, écrits par des spécialistes, c'est qu'ils n'enregistrent qu'un ordre de faits et d'idées, l'auteur étant indifférent à ce qui sort un peu du cercle de ses conceptions. Je pense que, pour donner un image exacte d'un pays, il faut s'intéresser non seulement aux paysages, aux mœurs des habitants, mais aux institutions politiques, aux traditions historiques, aussi bien qu'à l'organisation militaire. Un autre défaut des écrivains qui ont de grandes prétentions littéraires, c'est de faire des descriptions synthétiques, laissant supposer que ce qu'ils ont vu est éternel. Je crois rester plus près de la vérité en notant, comme Stendhal, le moment précis où ont eu lieu mes observations, en indiquant exactement la date. Je pense que ce livre peut être comparé à une photographie instantanée, mais faite par un homme ayant assez l'expérience du pays pour savoir discerner les choses importantes à reproduire et les points de vue les plus intéressants pour l'observateur. De tous les ouvrages publiés sur la Bulgarie, je n'en connais pas qui en donne une vision plus exacte et qui mette mieux à sa place ce petit peuple qui a déjà causé la grande et terrible guerre de 1877 et qui menace, de mettre le feu à l'Europe»(XI-XII).
Références bibliographiques
Lieu
Paris
Année
1888
Editeur
Albert Savine
Nombre d'exemplaires
XII-312 p.
Format
in-18