Voyage dans l'Amérique centrale, l'Île de Cuba et le Yucatan

Voyage dans l'Amérique centrale, l'île de Cuba et le Yucatan
Destination
Forme
À propos
Itinéraire
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Date
du mois de novembre 1846 au 22 février 1848
Type
voyage historique, d’histoire naturelle et de mœurs fait en bateau, en chaloupe, en canot, en cabriolet, en voiture, en chemin de fer et à cheval, en canou et à cheval
Esthétique
«Vers la fin de l’année 1846, [...], j’effectuai le voyage dont on va lire le récit; je partis seul, entraîné par l’amour des sciences naturelles et par un sentiment d’émulation nationale que je nourrissais depuis longtemps dans mon esprit. Je fus assez heureux pour réaliser mon projet dans les termes où je l’avais conçu et pour recueillir, dans une région inexplorée, des collections précieuses que j’offris plus tard au Muséum de Paris; mon abandon fut absolu, c’est-à-dire que je me dessaisis non seulement des objets, mais du droit qui m’appartenait de les décrire et de les publier. Je devais cette courte explication au lecteur, qui pourrait s’étonner avec raison que mes travaux se soient bornés à un simple journal de voyage, et que le feu sacré dont je semblais brûler pour l’histoire naturelle, n’ait pas produit de plus importants résultats; [...]. Néanmoins la science n’y aura rien perdu; s’il ne m’a pas été permis de réunir en un seul corps d’ouvrage les éléments que j’avais rassemblés et de les développer aussi largement que je l’eusse désiré, on les trouvera disséminés dans les publications scientifiques de l’époque où, sous une forme plus modeste, ils ont pris rang parmi les faits. Les pages qui suivent ont été écrites sur les lieux; j’aurais pu les livrer depuis longtemps à la publicité, si je n’eusse été retenu par un sentiment de méfiance que j’ai fini par surmonter. En les relisant, j’ai beaucoup retranché, mais je n’ai rien ajouté ni rien changé, pas même la distribution que j’avais adoptée dès l’origine et qui concorde avec les phrases de mon voyage»(I/3-4).
«Je cherchai vainement sur ces visages d’ébène la trace des facultés divines qui sont l’apanage de notre race, faite à l’image du Créateur; je n’y lus que l’abrutissement, l’imbécillité, l’abjection»(I/24).
«Je n’ignore pas qu’assez généralement les récits de voyage abondent en incidents beaucoup plus dramatiques; quand le théâtre est éloigné, les bêtes féroces y jouent souvent un rôle fort goûté du lecteur. Pour moi, j’ai parcouru des forêts aussi vieilles que le monde; j’ai campé dans des solitudes où la nature règne sans partage, et je n’ai pas, qu’on veuille bien m’excuser, une seule histoire de ce genre à rapporter»(II/236).
Références bibliographiques
Lieu
Paris
Année
1857
Editeur
Gide et J. Baudry
Volume
2 vol.
Nombre d'exemplaires
III-339, III-325 pp.
Format
in-8
Annexes
pl., carte