Voyage en Indo-Chine et dans l'empire chinois

Voyage en Indo-Chine et dans l'empire chinois
Destination
Forme
À propos
Itinéraire
Saïgon - Mytho - Pnom-Penh - Compon-Luon - Saïgon - Compon-Luon - Grand-Lac (Ton-le-sap) - mont Khrôme - Angcor - Pnom-Penh - Crachè - Stung-Treng - île de Khon - Khong - Bassac - Vat-Phou - Bassac - Vat-sei - Kantong-niaï - Simia - Saravane - Attopée - Bassac - Muongcao - Pacmoun - Pimoun - Ubône - Amnach - Khemarat - Banmuk - Phnom - Lakhon - Huthen - Saïabury - Phon-Pissaï - Nong-Caï - Vien-Chan - Sien-Kan (Muong-Maï) - Paclaï - Luang-Praban - Ban-Napao - Luang-Praban - Muong-Luoc - Tanoun - Pacgnioï - Sien-Khong - Xieng-Sen - Kien-Hong - Muong-Line - Paléo - Siam-Léap - Sop-Yong - Passang - Muong-Yong - Sien-Tong (Muong-Kugn) - Muong-Yong - Ban-Tap - Muong-You - Muong-Long - Sien-Hong (Sip-Song-Jana) - Muong-La (Seumao) - Poheul - Taquan - Talan - Yuen-Kiang - Sin-long-chan - Yuen-Kiang - Poupyau - Sheu-Pin - Lin-ngan - Sheu-Pin - Tong-Hay - Tchieng-tchouan-hien - Tchin-kiang-fou - Tsin-lin-so - Tchang-Khong - Yunan-Sen - Ta-pan-kiao - Yan-Lin - Tay-Phou - Tong-Tchouan - Manko - Ta-Cho - Tchang-Tchou - Hoéli-Tcheou - Hompousso - Machan - Ngadati - Peyouti - Pinchouan - Tali - Hoéli-Tcheou - Tong-Tchouan - Tchao-Tong - La-oua-tan - Long-ki - Souitcheou-fou - Lou-Tcheou - Tchon-King - I-chang-fou - Hankao - Kiou-Kiang - Nanking - Tchin-Kiang - Shanghaï - Hong-Kong - Saïgon
Date
du début 1866 au mois de juin 1868
Type
voyage d'exploration et colonial, fait à pied, à cheval, sur le dos d'éléphant, en canonnière, en pirogue et en jonque
Esthétique
«Les résultats principaux qu'on attendait de l'exploration du Mékong se résumaient en quelques mots: il s'agissait d'abord de rectifier les cartes anciennes et d'apprécier la navigabilité du fleuve, par lequel on entretenait l'espoir de relier la Cochinchine française aux provinces occidentales de la Chine [...] On nous demandait en outre de rapporter des données générales qui pussent jeter quelque lumière sur l'histoire, la philologie, l'ethnographie, la religion des peuples riverains du grand fleuve appelé à rester autant que possible le fil conducteur de notre expédition»(52).
«Lorsqu'on retrouve, chez des peuples à bon droit tenus pour barbares, des usages admis par nos pères, comme la question ou le jugement de Dieu, [...], on sent s'évanouir en soi l'orgueil de race, et l'un des meilleurs fruits qu'on retire des voyages, c'est assurément le respect de l'humanité»(93).
«Puisque nous sommes résolûment établis en Indo-Chine, il importe à notre honneur que les populations de l'intérieur apprennent à connaître notre nom comme celles du littoral, déjà instruites à le respecter, et que l'Angleterre ne soit plus considérée par ces peuples ignorants comme la seule puissance occidentale»(138).
«C'est là tout le secret pour apprivoiser les sauvages; les voyageurs européens ne sauraient trop s'en souvenir. Au contact de peuples enfants, ils peuvent ressentir de la tristesse et de la pitié, mais ne doivent jamais manifester de mépris. [...] qu'ils repoussent donc les suggestions d'un orgueil que leur attitude ne vient pas toujours justifier»(238).
«Si l'on songe qu'il s'agit de diriger vers une terre française les produits d'une vaste région qui comprend, sans mentionner le Laos septentrional, quatre des plus riches provinces de la Chine, et d'ouvrir en retour à notre industrie nationale des marchés où les consommateurs se comptent par millions, on accordera certes qu'un tel résultat vaudrait bien pour nous une peine égale à celle que nos rivaux se donnent pour l'obtenir»(359).
«[...] saisir enfin l'occasion d'opposer un éclatant démenti à ceux qui nous accusent d'impuissance en matière coloniale, voilà ce qu'il faut avoir le courage d'entreprendre avec cette confiance qui assure le succès»(360-361).
Références bibliographiques
Lieu
Paris
Année
1872
Editeur
E. Dentu
Nombre d'exemplaires
XXIII (XIX)-524 p.
Format
in-8
Annexes
grav., carte