Cursus universitaire :
2002 : Doctorat de Géographie intitulé Projets de quartier et gestion urbaine dans la périphérie dakaroise : les interventions de l'A.F.V.P. dans les quartiers Wakhinane, Gueule Tapée II et Médina Fass Mbao (Sénégal)sous la direction d’Alain Dubresson (Paris X – Nanterre), Mention Très honorable.
Lien SUDOC : http://www.sudoc.abes.fr/cbs//DB=2.1/SET=2/TTL=1/SHW?FRST=2
2020 : Mémoire de Master en Littérature intitulé Récits de voyage au féminin : des Parisiennes autour du monde au XIXe siècle sous la direction de Paul-André Claudel (Nantes Université), Mention Très bien (19/20).
Lien DUMAS : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03103480v1
Depuis 2021 : doctorante contractuelle en 2e année à l’Université de Nantes, rattachée au laboratoire LAMO.
Activités de recherche :
Mon doctorat porte sur les récits de voyage féminins francophones, rarement réédités et pour la plupart tombés dans l’oubli : mon corpus d’étude se compose ainsi de sept récits de voyages, parus dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Par la comparaison entre les parcours de ces voyageuses, les analyses littéraires, historiques et politiques de leurs récits, la réflexion sur leur mode de publication et sur leur succès, ce doctorat vise à enrichir, par des éléments concrets et nouveaux, la connaissance de la littérature viatique féminine et notamment sa portée émancipatrice. C’est en effet un terrain d’étude assez neuf dans la recherche littéraire, et il me semble que l’analyse comparative de grande ampleur (plus de deux mille pages de corpus) que je me propose de mener permettra à la fois de faire avancer la connaissance dans le domaine littéraire, en mettant en lumière la richesse d’un corpus mineur encore délaissé, mais aussi de faire émerger la place et le regard des femmes dans ce moment qui a correspondu pour la France à l’expansion maximale de son empire colonial.
Ma problématique s’organise ainsi autour d’un double questionnement. D’abord la question du genre en littérature : la place mineure des autrices dans le canon littéraire amène à redécouvrir des genres mineurs, absents des manuels traditionnels de littérature, des corpus effacés de la mémoire collective qu’il importe d’explorer et sans doute de réhabiliter. Ensuite, la mise en perspective de ce regard méconnu avec le regard dominant de l’Occident sur le monde : les émerveillements, les dégoûts, les scandales, les éblouissements notés par les voyageuses ont quelque chose à nous dire des surprises de l’individu occidental aux prises avec un monde élargi, et tendent aussi en retour un miroir aux femmes françaises sur leur condition de vie, leur statut, leur être intime en regard de leur découverte de « l’autre ».
