1er semestre : « De la course à la flibuste »
L’éditeur de cette histoire pense qu’elle est véritable, et qu’il ne s’y mêle point de fiction D.Defoe, Préface de Robinson Crusoe, (1719).
Exilés volontaires ou héros malgré eux, les aventuriers sont souvent, de la Renaissance aux Lumières, les auteurs d’une œuvre unique. Le séminaire rapprochera ces récits singuliers, parfois écrits à plusieurs mains, des romans et des nouvelles auxquels ils ont fourni thèmes, motifs et procédés, mais aussi des genres littéraires qu’ils ont contribué à créer ou à transformer – des pièces de captivité espagnoles aux nouvelles galantes en France, et de l’histoire tragique à l’italienne au roman d’aventures anglais.
Les séances du premier semestre seront consacrées aux échos littéraires des récits de course et de flibuste produits par l’expansion du commerce en Méditerranée, puis dans l’Atlantique, du XVIe au XVIIIe siècle (Brantôme, Montaigne, Marlowe, Lope de Vega, Cervantès, Gomberville, Defoe, Stevenson).