Sahara et Sahel. I. Un été dans le Sahara. II. Une année dans le Sahel Auteur Fromentin, Eugène Destination Algérie Forme lettres À propos Commentaires beide Bände bereits vorher schon gesonderte Publikationen: 1856 und 1858!!! Itinéraire I. du mois de mai au mois de juillet 1853 Médéah - El-Gouëa - Boghari - D'jelfa - Ham'ra - Sidi-Makhelouf - El-Aghouat - Tadjemout - Aïn-Mahdy - Tadjemout - El-Aghouat - Médéah II. du 25 octobre 1852 jusqu'à la fin du mois d'octobre 1853 Marseille - Alger - Bouffarick - Blidah (exc. à Kouber-er-Roumia et à l'Oued-el-Kebir) - Alger - Blidah (exc. au lac Hallala, à Tipaza, au Chenoua, à Chiffo et à l'Oued-Djer) Date entre 1852 et 1853 Type recueil de deux voyages pittoresques et de mœurs, faits en bateau, en diligence (I) et à cheval et à pied (II) Esthétique «L’ouvrage que nous présentons aujourd’hui au lecteur est la réunion de deux livres déjà consacrés par le succès: Un été dans le Sahara, qui parut pour la première fois en 1856, et Une année dans le Sahel, qui ne fut publié que deux ans après. Il eût été facile de les fondre l’un dans l’autre, en intercalant à leur date, entre le chapitre III et le chapitre IV du Sahel, les lettres qui forment le volume du Sahara. Mais cette disposition de l’ouvrage eût été, croyons-nous, contraire à la pensée d’Eugène Fromentin, qui a voulu que chaque livre formât un tout, ayant son unité de plan et son caractère distinct. Nous ne pouvions donc que conserver la division adoptée par l’auteur»(Note des éditeurs, non-pag.). «J’ajoute que, si leur [sc. les deux livres] unique mérite était de me faire revoir un pays qui cependant m’a charmé, et de me rappeler le pittoresque des choses, hommes et lieux, ces livres me seraient devenus à moi-même presque indifférents. A la distance où me voici placé de tout ce qu’ils évoquent, il m’importe à peine qu’il y soit question d’un pays plutôt que d’un autre, du désert plutôt que de lieux encombrés, et du soleil en permanence plutôt que de l’ombre de nos hivers. Le seul intérêt qu’à mes yeux ils n’aient pas perdu, celui qui les rattache à ma vie présente, c’est une certaine manière de voir, de sentir et d’exprimer qui m’est personnelle et n’a pas cessé d’être mienne. Ils disent à peu près ce que j’étais, et je m’y retrouve. J’y retrouve également ce que j’avais rêvé d’être, avec des promesses qui toutes n’ont pas été tenues et dont la plupart n’ont pas eu d’effet. De sorte que si j’ai peu grandi, du moins je n’ai pas changé. Voilà quel est, pour l’auteur qui vient de les relire, le sens actuel de ces livres de jeunesse; et c’est uniquement à cause de cela qu’il y tient»(Préface d’E. Fromentin de la 3e éd. d’Un été dans le Sahara de 1874, IV). «J’entendais dire, et j’étais assez disposé à le croire, que notre vocabulaire était bien étroit pour les besoins nouveaux de la littérature pittoresque. Je voyais en effet les libertés que cette littérature avait dû se permettre depuis un demi-siècle afin de suffire aux nécessités des goûts et des sensations modernes. Décrire au lieu de raconter, peindre au lieu d’indiquer; peindre surtout, c’est-à-dire donner à l’expression plus de relief, d’éclat, de consistance, plus de vie réelle; étudier la nature extérieure de beaucoup plus près dans sa variété, dans ses habitudes, jusque dans ses bizarreries; telle était en abrégé l’obligation imposée aux écrivains dits descriptifs par le goût des voyages, l’esprit de curiosité et d’universelle investigation qui s’était emparé de nous»(Préface, VI). Références bibliographiques Lieu Paris Année 1879 Editeur E. Plon Nombre d'exemplaires XVI-398 p. Format in-4 Annexes fig., pl. Autre édition Paris 1886, in-4. Paris (Le Sycomore) 1981. Réédition Paris (E. Plon, Nourrit et Cie) 1887, éd. illustrée, XIII-392 p. in-4, fig., pl.