La mission Charles Michel-Cote 1920 / Document filmé du Musée Albert Kahn

Conférencier / conférencière

La Compagnie Impériale du Chemin De Fer Ethiopien vit le jour à Paris le 7 juillet 1896 dans un contexte d’antagonisme colonial franco-anglais exacerbé.
Le contrat de construction de la ligne Djibouti-Addis-Abeba avivait les rivalités de la France, de l’Angleterre et de L’Italie. En 1902 et 1906 ces deux dernières refusèrent de reconnaître les accords franco-éthiopiens, elles obtinrent en compensation de la part de l’empereur un droit préférentiel pour la construction de routes dans l’ouest et le nord-est du pays. Ces accords commerciaux, de type privé, permettaient à la France de rester présente dans cette partie de l’Afrique d’où elle en avait été chassée militairement et diplomatiquement en 1898 à Fachoda.
Ainsi naquit « le train le plus fou du monde » qui atteindra Addis-Abéba en 1917.
En 1919 le ministre français des Affaires étrangères charge Charles Michel-Cote d’une mission auprès de Hailé Sélassié Ier : s’il doit évaluer la situation générale de la société, il doit surtout étudier sur le terrain le développement des voies d’accès à celui-ci par la construction de nouvelles routes dans les zones réservées aux Anglais et Italiens.
L’heure est alors à la discrétion et à la diplomatie secrète.
Tout au long de cette mission celui qu’on surnommera « le Négus du rail » fera filmer l’expédition /exploration ; ce sera la première fois, qu’une caméra pénètrera dans le nord-est de l’Ethiopie aux confins du Soudan anglo-égyptien.
La Compagnie Impériale du Chemin De Fer Ethiopien vit le jour à Paris le 7 juillet 1896 dans un contexte d’antagonisme colonial franco-anglais exacerbé.
Le contrat de construction de la ligne Djibouti-Addis-Abeba avivait les rivalités de la France, de l’Angleterre et de L’Italie. En 1902 et 1906 ces deux dernières refusèrent de reconnaître les accords franco-éthiopiens, elles obtinrent en compensation de la part de l’empereur un droit préférentiel pour la construction de routes dans l’ouest et le nord-est du pays. Ces accords commerciaux, de type privé, permettaient à la France de rester présente dans cette partie de l’Afrique d’où elle en avait été chassée militairement et diplomatiquement en 1898 à Fachoda.
Ainsi naquit « le train le plus fou du monde » qui atteindra Addis-Abéba en 1917.
En 1919 le ministre français des Affaires étrangères charge Charles Michel-Cote d’une mission auprès de Hailé Sélassié Ier : s’il doit évaluer la situation générale de la société, il doit surtout étudier sur le terrain le développement des voies d’accès à celui-ci par la construction de nouvelles routes dans les zones réservées aux Anglais et Italiens.
L’heure est alors à la discrétion et à la diplomatie secrète.

Référencé dans la conférence : Idées et représentations coloniales dans l'océan Indien XVIIIe-XXe siècles
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