Présentation et bibliographie

Conférencier / conférencière

Que peut-on entendre par « première rencontre » ? Il s’agit évidemment ici de la découverte première de l’Autre par les Européens. Colomb a « découvert » l’Amérique en croyant trouver un nouveau passage vers les « Indes », mais les Amérindiens se connaissaient avant sa venue. On pourrait dire aussi des Chinois, empire du milieu, qu’ils connaissaient un monde que les Européens découvrirent plus tard. Ce qui veut dire aussi que ces premières rencontres se firent à des périodes très différentes, en fonction du développement de la science nautique, des connaissances cartographiques et des ambitions commerciales et politiques. Il faut partir de la représentation du monde imaginée de l’Antiquité à l’époque moderne (voir : Frank Lestringant, _Arts et légendes d'espaces. Figures du vayage et rhétoriques du monde_ (en collaboration avec Christian Jacob et alii), Paris, Presses de l'École normale supérieure, 1981. 303 p.). Contrairement à une idée répandue, la sphéricité de la terre était connue depuis l’Antiquité grecque. Mais d’Hérodote aux cartes en T du Moyen-Âge qui impriment la croix christique et mettent au centre du monde Jérusalem, la représentation du monde est inopérante pour la navigation. Ce sont des représentations idéologiques, centrées sur le monde méditerranéen dont les marges sont bordées par un océan circulaire et par des populations oubliées de Dieu (royaume de Gog et Magog). Conscients de la sphéricité de la terre, divisée en zones parallèles entre arctique et antarctique : zone froide, zone tempérée et zone torride réputée infranchissable, car l’eau y bout, les hommes de la fin du Moyen-Âge sont persuadés qu’un continent antarctique équilibre ce que l’on connaît dans l’hémisphère nord. Il faudra attendre le 18e siècle et le second voyage de Cook pour en prouver l’inexistence, mais ce continent fantôme aura été pendant trois siècles le siège de nombreux récits utopiques fictionnels dont les voyageurs auront été les « relateurs » enrôlés par les écrivains (de Thomas More (1516) à Nicolas-Edme Restif de la Bretonne (1781), en passant par Denis Veyras (1675-1677) , Gabriel de Foigny (1676), Simon Tyssot de Patot (1710) : voir Jean-Michel Racault, _L’utopie narrative en France et en Angleterre, 1675-1761_, Oxford, The Voltaire Foundation, [coll. « Studies on Voltaire and the Eighteenth Century »], n°280, 1991, 830 p.). Comment voyage-t-on alors vers des pays inconnus ? La cartographie pratique est celle des portulans, dont les Catalans puis les Portugais seront les premiers experts. Ce sont des relevés de côtes qui permettent aux navigateurs, qui fuient la haute mer, de se repérer à la vue. Si la latitude est aisée à mesurer selon la hauteur du soleil, il faudra attendre la seconde moitié du XVIIIe siècle pour que les montres marines permettent de mesurer la longitude (_Le Livre maritime au siècle des Lumières. Édition et diffusion des connaissances maritimes (1750-1850_. Textes réunis par Annie Charon, Thierry Claerr et François Moureau, Paris, PUPS, 2005, 267 p.). Après 1453 et la prise de Constantinople par les Turcs, la route terrestre de l’Inde et de Chine est coupée. La route maritime des épices va se substituer aux voies fermées (voir Sophie-Linon-Chipon, _Gallia orientalis. Voyages aux Indes orientales, 1529-1722. Poétique d’un genre aux marges de l’imaginaire_, Paris, PUPS, 2003, 692p.). On pensait que l’Afrique était liée au continent austral et que l’on ne pouvait aller de l’Atlantique à l’océan Indien. On pensait aussi que l’on ne pouvait aller au sud du cap Bojador (sud du Maroc actuel) dans la zone torride. Au cours de la seconde moitié du XVe siècle, les Portugais, qui maîtrisent aussi la navigation remontant au vent, vont prouver le contraire, découvrent et passent le cap de Bonne-Espérance et se répandent dans l’océan Indien jusqu’à Calicut, sur la côte est de l’Inde, puis Cochin et Goa. Le traité de Tordesillas signé en 1494 sous l’égide du pape entre le Portugal et l’Espagne trace une ligne dans l’Atlantique pour déterminer les futures possessions portugaises (à l’est de la ligne) et espagnoles (à l’ouest). Deux ans auparavant, Christophe Colomb avait abordé à ce qu’il croyait être l’Inde et qui n’était que l’Amérique ! C’est encore les Portugais, avec Vasco de Gama (1519-1521), qui effectueront la première circumnavigation par le cap Horn et l’océan Pacifique (dit le Grand Océan ou la mer du Sud). La France absente de Tordesillas entreprit sous François Ier de jouer son propre rôle dans le nord de l’Amérique : les trois voyages de Jacques Cartier (1534-1542) sur le Saint-Laurent marquent le début de l’aventure de la Nouvelle-France (J. Cartier, _ Relations_, Michel Bideaux ‘(éd.), Presses de l'Université de Montréal, 1986) qui ne débutera vraiment qu’au siècle suivant avec Samuel de Champlain (_Champlain. La Naissance de l’Amérique française_, Raymonde Litalien et Denis Vaugeois (éd.), Sillery (Qb) et Paris, Éditions du Septentrion et Éditions du Nouveau Monde, 2004). Si les projets de France Antarctique dans la baie de Rio de Janeiro sous Henri II (1555-1557) furent des échecs pratiques, il seront la source de chefs-d’œuvre ethnographiques (André Thevet, Jean de Léry : voir les travaux de Frank Lestringant). Dans cet ensemble de découvertes et de premières rencontres, l’Afrique fut le continent le plus tardivement exploré. L’« Africa » romaine concerne seulement le nord du continent, la partie sub-saharienne – ou Nigritie - est a peu près totalement inconnue. Les navigateurs relâchent dans des ports ou comptoirs, dont le Cap, pour faire de l’eau et des vivres, mais il ne se risquent guère, même dans les siècles de la traite européenne des esclaves (XVIe-XVIIIe siècles), dans l’intérieur du continent où l’on soupçonne des états plus ou moins mythiques, comme le Monomotapa, Eldorado africain, ou le royaume chrétien du Prêtre Jean. Les « premières rencontres » seront très tardives pour ce continent. En Asie, outre les entreprises portugaises entre l’Inde (Goa), la Chine (Canton et Macao) et le Japon, la congrégation missionnaire des jésuites, déjà très active en Amérique, apportera à l’Occident les meilleures informations sur des civilisations anciennes et raffinées. Si le Japon se fermera après François-Xavier (1506-1552), l’apôtre des « Indes », la Compagnie de Jésus sera le grand vecteur du mythe chinois en Europe. Marins, commerçants, missionnaires seront pour l’essentiel, entre le Moyen-Âge et l’âge moderne, les « relateurs » de ces premières rencontres.

Bibliographie

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[Cavelier de la Salle, Robert] Berthiaume, Pierre, Cavelier de la Salle. Une épopée aux Amériques. Récits de trois expéditions 1643-1687, Paris, Cosmopole, 2006, 224 p., ill. [édition annotée des relations de René de Bréhant de Galinée, de Henry de Tonty et de Jean Cavelier, 1669-1687].
Garcilaso de la Vega, dit l’Inca, Le Commentaire royal, ou l'histoire des Incas, rois du Pérou; contenant leur origine, depuis le premier Inca Manco Capac, leur établissement, leur idolâtrie, leurs sacrifices, leurs vies, leurs lois, leur gouvernement en paix et en guerre, leurs conquêtes; les merveilles du Temple du Soleil, ses incroyables richesses, et tout l'état de ce grand empire, avant que les Espagnols s'en fissent maître, au temps de Huascar, et d'Atahuallpa. Ensemble une description particulière des animaux, des fruits, des minéraux, des plantes, & des singularités du pays. Paris, Augustin Courbé, 1633 [traduction par Jean Baudoin de la seule encyclopédie sur les Incas publiée par le fils d’une princesse inca].
Le Livre nommé Le Canarien. Textes français de la conquête des Canaries au XVe siècle. Édité par Eduardo Aznar, Dolores Corbella, Berta Pico, Maryse Privat, Antonio Tejera, Paris, CNRS Éditions, 2008, 293 p., ill. et cartes (coll. « Sources d’histoire médiévale » 38) [récit du séjour de découverte de Jean de Béthancourt aux Canaries en 1402-1404 publié pour la première fois en 1630 par Jean Bergeron et republié d’après deux manuscrits]
Marignoli, Jean de, Au Jardin d’Eden, Toulouse, Anacharsis, 2009 [traduit du latin et présenté par Christine Gadrat, le récit d’un franciscain du XIVe siècle à Ceylan].
[Montaigne] Le Brésil de Montaigne. Le Nouveau Monde des Essais (1580-1592). Choix de textes, introduction et notes de Frank Lestringant, Paris, Chandeigne, 2005, 318 p., ill. [une introduction à Montaigne pour lecteur pressé, mais surtout la savante introduction de l’éditeur sur des pages importantes des Essais].
Pané, Ramon, Relation de l’histoire ancienne des Indiens. Traduit de l’italien présenté et annoté par André Ughetto, Paris, La Différence, 2003, 64 p. (coll. « Minos ») [un compagnon de Christophe Colomb chez les « Indiens » de l’île Hispaniola, d’après l’édition vénitienne de 1571].
Perrot, Nicolas, Mœurs, coutumes et religion des Sauvages de l’Amérique septentrionale, Pierre Berthiaume éd., Les Presses de l’Université de Montréal, 2004, 583 p. [très savante édition d’un mémoire thématique rédigé vers 1701 par un ‘traitant ‘ de la Nouvelle-France ; d’après le manuscrit conservé dans les archives de la Compagnie de Jésus, Province de France].
[Pigafetta, Antonio] Le Voyage de Magellan (1519-1522). La relation d’Antonio Pigafetta et autres témoignages. Édition établie par Xavier de Castro, Jocelyne Hamon et Luis Filipe Thomaz. Préface de Carmen Bernand et Xavier de Castro, Paris,, Chandeigne, 2007, 2 vol., 1088 p., cartes et ill.. couleur et noir et blanc [un monument magnifiquement illustré de la première circumnavigation publiée d’après les manuscrits avec le complément des récits des compagnons de Magellan et divers textes dont la lettre de Maximilianus Transylvanus (1522) et la chronique de Pierre Martyr d’Anghiera (1530)].
[Pigafetta, Filippo] Le Royaume de Congo et les contrées environnantes. La description de Filippo Pigafetta et Duarte Lopes. Willy Bal éd., Paris, Chandeigne, 2002, 384 p., ill. et cartes [une synthèse par Pigafetta à partir des documents du marchand Duarte Lopes sur ce que l’on connaissait du Congo et de l’Angola].
Polo, Marco, Le Devisement du monde. Tome III : L’empereur Khoubilai Khan. Philippe Ménard, Danielle Quéruel, Jean-Claude Faucon et Monique Santucci éd., Genève, Droz, 2004, 216 p. (coll. « Textes littéraires français » 568) [enfin en Chine !].
-, Le Devisement du monde. Tome IV : Voyages à travers la Chine, Philippe Ménard, Joël Marchand et Daniel Quéruel éd., Genève, Droz, 2005, 264 p., 18 ill. [à travers l’empire de Kubilai Khan].
-, Le Devisement du monde. Tome V : Á travers la Chine du Sud, Philippe Ménard et alii éd., Genève, Droz, 2006, 304 p., 24 ill. (coll. « Textes littéraires français » 586) [Du Fleuve jaune à Quanzhou par Kaifeng et Hangzhou…]
-, Le Devisement du monde. Tome VI et dernier : Livre d’Ynde. Retour vers l’Ynde, Philippe Ménard, Dominique Boutet, Thierry Delcourt et Danièle James-Raoul éd., Genève, Droz, 2009, 408 p., 29 ill. (coll. « Textes littéraires français » 597) [voyage dans l’océan Indien et rêveries géographiques et humaines]
Schiltberger, Johannes, Captif des Tatars, Toulouse, Anacharsis, 2008, 194 p. [un Bavarois au service des Ottomans entre XIVe et XVe siècle, traduit de l’allemand par Jacques Rollet et préfacé par Michel Balivet].
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Référencé dans la conférence : Séminaire M2FR436A et M4FR436A : Récits de première rencontre
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