Promenade autour du monde Auteur Hübner, Baron Joseph Alexandre de Destination Chine Forme essai À propos Itinéraire Queenstown - New York - Washington - Chicago - Omaha - Salt-Lake-City - San Francisco (exc. ds les environs) - Yokohama - Tokaido (exc. ds les environs) - Yumoto - Yedo - Osaka - Kiyôto (exc. ds les environs) - Nagasaki - Shanghai - Pékin (exc. le long de la grande muraille: Chang-ping-chow - Nankow - Yanfan) - Tien-Tsin - Hongkong (exc. ds les environs) - Canton (exc. à l'île de Houan) - Macao - Marseille Date du 14 mai 1871 au 13 janvier 1872 Type voyage de mœurs fait en groupe, en prenant le bateau et le chemin de fer Esthétique «Voir, au delà des montagnes Rocheuses, dans les forêts de la Sierra Nevada, la civilisation aux prises avec la nature sauvage; voir, dans l'Empire du Soleil levant, les efforts tentés par quelques hommes remarquables pour lancer brusquement leur pays dans les voies du progrès ; voir, dans l'Empire du Milieu, les résistances [...], le plus souvent passives, toujours opiniâtres, que l'esprit chinois oppose aux envahissements moraux, politiques et commerciaux de l'Europe, - voilà le but du voyage»(1). «[...] chemin faisant, je compte m'amuser, c'est-à-dire voir des choses curieuses et pour moi nouvelles, et chaque soir j'inscrirai sur mon calepin ce que j'aurai vu et ce qu'on m'aura dit dans la journée»(1-2). «Hélas, mon cher journal, j'aurais bien des choses encore à inscrire sur tes pages; [...] Soyons modeste [...] Déjà ne dira-t-on pas : ce touriste, comment ose-t-il prendre la parole sur des matières qu'il n'a pas eu le temps d'approfondir ? A ceci nous répondrons: l'extrême Orient est encore une terre presque inconnue. Aux maîtres de la science la gloire des grandes découvertes, aux humbles ouvriers le petit mérite d'avoir concouru à l'œuvre dans la mesure de leurs moyens»(587). «L'historien, pour comprendre l'esprit du siècle qui l'occupe, doit consulter le jugement des contemporains; le touriste, pour voyager avec fruit, doit écouter les gens du pays et les faire parler sur eux-mêmes. C'est la méthode que j'ai toujours suivie [...]»(64-65). «Cette manière un peu encyclopédique de parcourir le vieux monde en moins de temps qu'il ne nous en faudrait pour étudier les guide-voyageurs est essentiellement américaine [...] habitué à dévorer les espaces, à prendre ses repas en dix minutes, à courir toujours et partout, il [l'Américain] est l'être privilégié de la locomotion. Il voyage sans souffrir et sans se fatiguer»(91-92). «[...] il y a l'instinct et le besoin de la migration. Cet instinct semble inné à l'Américain [...] et il se communique à tous qui mettent le pied sur le continent. L'Américain est essentiellement nomade»(226-227). «En Europe, je préfère l'hôtel; mais ici c'est autre chose. Vos amis découvrent votre itinéraire, préviennent les correspondants [...] dans les villes que vous visiterez. Le vapeur qui vous transporte entre dans le port [...]. Dans un gig équipé de rameurs en livrée, vous apercevez un jeune élégant [...]. Il [...] vous cherche, [...] vous emmène. Vous voici [...] installé dans une belle chambre [...]. La maitresse de la maison [...] [est] charmée de vous voir. Tout le monde l'est, car vous allez rompre la monotonie [...] de la vie coloniale»(518-519). Références bibliographiques Lieu Paris Année 1873 Editeur Hachette Volume 2 vol. Nombre d'exemplaires 578, 603 pp. Format in-8 Autre édition Paris 1873, 2e éd. Paris 1874, 3e éd.