Voyage au pays des Mormons. Relation, géographie, histoire naturelle, histoire, théologie, mœurs et coutumes

Voyage au pays des Mormons. Relation, géographie, histoire naturelle, histoire, théologie, mœurs et coutumes
Auteur
Destination
Forme
À propos
Itinéraire
San Francisco - Sacramento - American Fork - Monte Cristo - Texas-Hill - Vaillantville - Mormon Island - Green Valley - Placerville (Hangtown) - Carson Valley - Perrin’s Station - Ragtown - lac Humboldt - Haws’s-Ranch - Grantsville - Lac Salé - Great Salt Lake City - Lac Salé - Great Salt Lake City - Rush Valley - Great Salt Lake City - Big Cottonwood - Little Cottonwood - Willow Creek - Lehi - lac Utah - Provo - Springville - Payson (Peteetneet) - Nephi - Cedar Spring - Fillmore - Parowan - Cedar City - Petit Lac Salé - Harmony - Cedar City - Las Vegas - Cottonwood Springs - Kingston Spring - Bitter Springs - San Bernardino - Cucamonga - San Jose - El-Monte - San Gabriel - Los Angeles - San Pedro - Santa-Barbara - Monterey - San Francisco
Date
du 18 juillet au 10 décembre 1855
Type
voyage botanique et de mœurs, fait sur le dos de mule, à cheval et en bateau
Esthétique
«La science, si justement sévère, n’y trouvera peut-être que peu de chose à recueillir, et le moraliste pourra regretter que l’histoire de ce peuple singulier n’ait pas été écrite par une main plus exercée. J’ai pensé toutefois que le naturaliste ne dédaignerait pas de regarder, dans une peinture scrupuleusement fidèle, des lieux qui n’ont pas été explorés, ou qui ne l’ont été qu’imparfaitement, et que l’homme qui aime le spectacle des choses humaines, ne verrait pas sans intérêt le tableau d’une société politique et religieuse qui, naguère chrétienne et libre, rompt avec le christianisme et la liberté, pour s’essayer à la vie dans des conditions nouvelles et profondément différentes. La plupart de ces feuilles ont été écrites au jour le jour, à la belle étoile, sur le penchant ou sur la crête des montagnes, au milieu des déserts, au milieu des distractions et souvent des périls qui accompagnent nécessairement une aussi longue pérégrination, et sans doute les pages qu’on va lire se ressentent des lieux et des circonstances qui les ont vues naître. Elles manquent, je le crains, de ces qualités littéraires dont on est à bon droit si curieux. Mais il m’a paru que ce n’était pas là une raison suffisante pour garder le silence, bien certain d’ailleurs que ce qu’elles laisseraient à désirer sous le rapport de la forme, elles le rachèteraient par la vérité»(I/VII-VIII).
«Ce sentiment pénible, qui s’empare de l’âme et l’oppresse au moment où nous nous séparons peut-être pour toujours de personnes qui ont gagné notre sympathie sur une plage étrangère et lointaine, est quelquefois si profond qu’il suffirait à nous retenir enchaînés aux lieux que nous voulons quitter, s’il n’était en même temps accompagné d’un autre sentiment également pénible, celui de la brièveté de la vie, qui corrige l’amertume de l’autre par une amertume d’un genre différent, en criant au voyageur: marche! marche! la jeunesse passe vite, et le monde est grand!»(II/258-259).
Références bibliographiques
Lieu
Paris
Année
1860
Editeur
E. Dentu
Volume
2 vol.
Nombre d'exemplaires
LXXXVIII-432, VII-544 pp.
Format
gr. in-8
Annexes
front., grav., carte