Relation d’un voyage du Levant fait par ordre du Roi. Contenant l’histoire ancienne et moderne de plusieurs îles de l’Archipel, de Constantinople, des côtes de la Mer noire, de l’Arménie, de la Géorgie, des frontières de Perse et de l’Asie mineure. Avec les plans des villes et des lieux considérables ; le génie, les mœurs, le commerce et la religion des différents peuples qui les habitent ; et l’explication des médailles et des monuments antiques. Enrichie de descriptions et de figures d’un grand nombre de plabtes rares, de divers animaux ; et de plusieurs observations touchant l’histoire naturelle.
(titre français)
Auteurs
TOURNEFORT, Joseph Pitton de
Auteur anonyme
non
Chercheur
Description du voyage
Date du
mars 1700
Date au
juin 1702
Epoque
Localisation
Pays traversés
France. Candie. Argentière. Milo. Siphanto. Serpho. Antiparos. Paros. Naxos.. Myconos. Delos. Syra. Andros. Tine. Samos. Pathmos. Grèce. Turquie. Dardanelles. Mer noire. Arménie. Géorgie. Mont Ararat. Perse.
Villes traversées
Lyon. Aix en Provence. Marseille. Gallipoli. Constantinople. Sinope. Erzeron. Pruse. Magnésie. Smyrne. Ephèse.
Voyage résumé
Voyage mars 1700- juin 1702(retour par Smyrne) avec le médecin allemand Gundelsheimer et le peintre Aubriet. Vingt-deux lettres à Pontchartrain secrétaire d’Etat à la Marine.
Lettre XXII et dernière : " Voyage de Smyrne et d’Ephèse, et retour de l’auteur à Marseille ", t. II, p. 480- : vient de Pruse (8/12/1701), à pied, en caravane, et souhaiterait voir les côtes de la Syrie. passe par Magnésie ; arrivée à Smyrne le 18/12. p. 495 h. t. : " vue de Smyrne " depuis la mer, indiquant la " citadelle ", les " ruines du théâtre " et " l’église de Saint-Polycarpe proche le cirque ". 495 : " Smyrne est la plus belle porte par où l’on puisse entrer en Levant, bâtie au fond du baie capable de contenir la plus grande armée navale du monde… C’est comme le rendez-vous des marchands des quatre parties du monde, et l’entrepôt des marchandises qu’elles produisent… " 15000 Turcs, 10 000 Grecs, 1800 juifs, 200 Arméniens autant de Francs. 496 : " Les rues y sont mieux percées, mieux pavées et les maisons mieux bâties que dans les autres villes de terre ferme. La rue des Francs, qui est le plus bel endroit de Smyrne, règne tout le long du port … La Nation française était composée en 1702 d’environ 30 marchands bien établis, sans compter plusieurs autres Français qui y faisaient un commerce moins considérable. La nation anglaise y était nombreuse aussi ". 496-497; le consul vénitien, Lupazzolo, a 118 ans: " On assurait qu’il avait eu près de 60 enfants de cinq femmes qu’il avait épousées, sans compter ses maîtresses ert ses esclaves, car le bon homme était de complexion amoureuse ". 497 :Liste des objets de commerce des Français (dont des fourrures françaises). 498 : " Tout le commerce se fait par l’entremise des juifs. 498 : Les étrangers vivent entre eux, on entend beaucoup parler le provençal. 499 : Royer, consul français. P. 500 h. t. : carte de la " baie de Smyrne ". 500 : chez le consul, les " gazettes " et une bibliothèque. P. 504 h. T. : vue cavalière du " château de la Marine à Smyrne " et " tête de l’Amazone de Smyrne ". 506 : cite la description de Smyrne par Strabon : " la plus belle ville d’Asie ". Ensuite beaucoup d’archéologie, commente Spon (la ville d’Homère). 511 : quitte Smyrne le 25 janvier 1702 pour Ephèse.
Lettre XXII et dernière : " Voyage de Smyrne et d’Ephèse, et retour de l’auteur à Marseille ", t. II, p. 480- : vient de Pruse (8/12/1701), à pied, en caravane, et souhaiterait voir les côtes de la Syrie. passe par Magnésie ; arrivée à Smyrne le 18/12. p. 495 h. t. : " vue de Smyrne " depuis la mer, indiquant la " citadelle ", les " ruines du théâtre " et " l’église de Saint-Polycarpe proche le cirque ". 495 : " Smyrne est la plus belle porte par où l’on puisse entrer en Levant, bâtie au fond du baie capable de contenir la plus grande armée navale du monde… C’est comme le rendez-vous des marchands des quatre parties du monde, et l’entrepôt des marchandises qu’elles produisent… " 15000 Turcs, 10 000 Grecs, 1800 juifs, 200 Arméniens autant de Francs. 496 : " Les rues y sont mieux percées, mieux pavées et les maisons mieux bâties que dans les autres villes de terre ferme. La rue des Francs, qui est le plus bel endroit de Smyrne, règne tout le long du port … La Nation française était composée en 1702 d’environ 30 marchands bien établis, sans compter plusieurs autres Français qui y faisaient un commerce moins considérable. La nation anglaise y était nombreuse aussi ". 496-497; le consul vénitien, Lupazzolo, a 118 ans: " On assurait qu’il avait eu près de 60 enfants de cinq femmes qu’il avait épousées, sans compter ses maîtresses ert ses esclaves, car le bon homme était de complexion amoureuse ". 497 :Liste des objets de commerce des Français (dont des fourrures françaises). 498 : " Tout le commerce se fait par l’entremise des juifs. 498 : Les étrangers vivent entre eux, on entend beaucoup parler le provençal. 499 : Royer, consul français. P. 500 h. t. : carte de la " baie de Smyrne ". 500 : chez le consul, les " gazettes " et une bibliothèque. P. 504 h. T. : vue cavalière du " château de la Marine à Smyrne " et " tête de l’Amazone de Smyrne ". 506 : cite la description de Smyrne par Strabon : " la plus belle ville d’Asie ". Ensuite beaucoup d’archéologie, commente Spon (la ville d’Homère). 511 : quitte Smyrne le 25 janvier 1702 pour Ephèse.
Mots Clefs
archéologie. histoire naturelle. gouvernement. religion. histoire ancienne. antiquités.
Personnes citées
Ferriol. Pontchartrain. Puget. Spon. Strabon. Homère.
Renseignements bibliographiques
Document (date du)
1717
Document (date au)
1717
Format document
Description du document
Reliure de maroquin rouge aux armes royales, tranches dorées sur marbrure.
Note autogrqaphe de Paulmy sur Tournefort.
Note autogrqaphe de Paulmy sur Tournefort.
Frontispice
non
Illustrations
oui
Graveur/ dessinateur:
Aubriet
Imprimé / Manuscrit
imprime
Localisation du document
Bibliothèque
Côte
4° H 359 (1-2)